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«En fait c’est l’enfant qui choisit le moment. Ma fille aînée a décidé de se passer de couches le jour où je suis rentrée de la maternité avec sa petite sœur. J’avoue que ça ne m’arrangeait pas franchement. Mais elle a tenu bon et ça a marché.» Delphine, maman de trois enfants
C’est quand le bon moment pour apprendre la propreté ?
Il se situe vers 18-24 mois parfois plus tard. Mais surtout, il faut que deux conditions soient réunies :
L’enfant doit être prêt « physiologiquement » :
C’est là qu’interviennent les fameux sphincters, ces muscles qui ouvrent et ferment la sortie de la vessie et de l’intestin. Comme l’explique très bien Jeannette Toulemonde*, chez le tout petit l’émission d’urines et de selles est un réflexe : la vessie pleine fait ouvrir le sphincter. A ce stade, l’enfant subit, il est incapable de maîtriser ou de comprendre ce qui se passe. Les sphincters étant des muscles, l’enfant sera capable de les commander au même moment qu’il acquérra la maîtrise de ses autres muscles. En gros, il sera physiologiquement prêt à aller sur le pot quand il saura monter et descendre seul les marches d’un escalier (en général, 6 à 8 mois après la marche).
L ’enfant doit être prêt « psychologiquement » :
Pour que cet apprentissage soit le sien, pour qu’il se fasse de manière détendue et non sous la contrainte, il semble essentiel que l’enfant ait envie de devenir propre. Comme dans bien des domaines, si vous lui mettez trop la pression, s’il sent une trop grande attente de votre part à ce sujet, cela risque fort de le retarder. S’il refuse le pot, si vous sentez une quelconque réticence de sa part, inutile donc de le forcer. Rangez le pot quelques temps avant de réessayer.
