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La discipline positive

 

Quelques outils de la discipine positive

1er outil: utiliser un questionnement ouvert et bienveillant.

Par exemple, quand le parent sent qu’il va s’apprêter à s’énerver parce que son enfant part toujours trop tard de la maison et, sera donc  pour la nième fois en retard au collège… différentes réactions sont possibles :

Réactions du parent

Conséquences

Dépêche-toi, tu vas encore être en retard !


L’enfant ressent des reproches sans cesse répétés, une injonction sans possibilité de répondre, et il a davantage envie de se rebeller.

Pourquoi es-tu encore en retard ?


La question vise à satisfaire la curiosité du parent et a plutôt tendance à remuer le couteau dans la plaie et énerver encore plus l’enfant en le tournant vers le passé.

Comment vas-tu t’organiser pour arriver à l’heure à l’école ?


L’enfant est mis en capacité de progresser et d’élaborer une réflexion qui peut déboucher sur une stratégie d’apprentissage intelligente. On lui donne également la possibilité d’avoir un droit de réponse. On est donc davantage dans le respect mutuel. En évitant un sentiment de soumission, l’attitude bienveillante permet de faire appel à la co-construction. On invite l’enfant à se tourner vers le futur pour élaborer une solution intelligente.


Le Comment… est donc une question clé à retenir.

Attention cependant au ton utilisé pour poser la question qui pourrait ne pas être en congruence avec l’objectif et du coup réduirait à néant la tentative de poser les bonnes questions.


2ème outil: rechercher des solutions.

La recherche de solutions n’est pas forcément si facile que cela. Elle doit s’adapter à l’âge de l’enfant. On ne va pas bien sûr pas demander à un enfant de 3 ans quelle est sa stratégie pour se laver.  Mais on peut lui laisser le choix de savoir comment : une douche ou un bain. Il n’y a pas de négociation sur la règle des parents de se laver mais la liberté de l’enfant commence à s’élaborer… grâce au comment.

Ensuite il faut laisser du temps à l’enfant pour répondre. Surpris parfois par la question et n’étant pas un ordinateur, sa réponse n’est pas forcément immédiate.

La recherche de solutions peut être faite à plusieurs : entre frères et sœurs, en réunissant toute la famille, avec toute la classe, juste entre un adulte et un enfant. Dans ce cas, on essaie de trouver ce qui pourrait aider l’enfant à respecter une règle édictée par un adulte. Si on a décidé que la règle était de se coucher le soir à 8h30, comment va-t-on s’organiser pour  que le rituel du coucher de toute la fratrie ne prenne pas des heures ?

Ensuite la solution peut être « revisitée » si, sur la durée, la solution envisagée au départ ne fonctionne pas ou plus : au bout de quelques semaines si le démarrage est difficile, à chaque rentrée des classes ou début d’année par exemple.

Le but est de trouver une solution logique pour tout le monde, acceptable, respectueuse et aidante. C’est important de poser le cadre, les lignes de conduite ensemble. Avoir des responsabilités donne du sens et motive : si l’enfant contribue, il se sent important et acteur. L’essentiel est de pouvoir passer des accords et d’assurer leur suivi.


 
 

Commentaires  

+1 #1 Guest 25-05-2014 11:15
Tout à fait d'accord avec cette attitude positive qui assure à nos enfants un vrai futur . Bravo.

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