Repas enfant - entre Junk food et légumes verts, comment trouver l’équilibre?
Quelques règles de base
Faire respecter quelques règles de base peut aider à ne pas faire de chaque repas un temps de négociation et de dispute…
Des portions adaptées Ne servez pas des portions trop importantes qui risqueraient de décourager votre enfant. Gardez à l’esprit que les enfants n’ont pas tous besoin de la même quantité : il y a des gros mangeurs et des petits mangeurs.
Préserver un équilibre général Essayez d’être attentif à l’équilibre général de l’alimentation de votre enfant, plutôt qu’à l’équilibre de chaque repas. Il est important bien sûr de proposer des repas complets et équilibrés. Cependant, si votre enfant ne mange pas de tout à chaque repas, ce n’est pas un drame. Demandez-vous plutôt si sur l’ensemble de la journée, il a finalement mangé de tout. Dans ce domaine, il est possible de ruser. Par exemple, si votre enfant n’a pas mangé sa viande à midi, préparez-lui une bonne omelette le soir ; s’il est dans une phase ou il ne veut plus de lait, majorez les autres laitages (yaourts, fromage…).
Avant l’heure c’est pas l’heure, après l’heure c’est plus l’heure L’enfant qui a mangé correctement à table n’a pas besoin de prendre un snack une heure après. Et s’il n’a pas assez mangé, il mangera mieux au prochain repas. Ne culpabilisez pas en vous disant qu’il part se coucher le ventre creux, ce n’est pas pour cela qu’il dormira mal ou se réveillera plus tôt le lendemain matin. Si vous craquez, il n’y a pas de raison qu’il ne recommence pas.
Tenue correcte exigée ! On mange assis à table, les deux fesses sur sa chaise (…) sans un jouet ou un livre à portée de main (c’est aussi valable pour les parents : c’est à nous de montrer l’exemple…)
Le petit déjeuner Le petit déjeuner, ça compte , c’est même un repas essentiel.
Les extras: des exceptions
Garder aux extras leur qualité d’exception. On est content de manger des frites, desserts sucrés, boissons sucrées, quand c’est la fête, mais ils ne sont pas systématiques…
Goûter à tout Le refus systématique n’est pas une option : on goûte un peu de tout ce qu’on a dans son assiette avant de dire non.
Les situations exceptionnelles On est un peu plus flexible dans les situations exceptionnelles (présence de mamie, déjeuner chez des amis…), même si c’est justement dans ces moments-là qu’on souhaiterait montrer que notre enfant est bien élevé et qu’il mange de tout sans rechigner ! Quand on cuisine pour ces moments-là, autant proposer un repas qu’ils aiment pour ne pas aller au-devant des ennuis !
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