Le sommeil du bébé

Comment aider votre enfant à bien dormir ?
Respecter son rythme : mieux vaut en général éviter de réveiller un nourrisson pour le nourrir ou le changer (sauf indication médicale, en particulier pour les enfants prématurés ou de faible poids à la naissance).
Jour et nuit : dès les premières semaines, il est important d’exposer son bébé à la lumière du jour quotidiennement et de ne pas le laisser dans sa chambre toute la journée volets clos sous prétexte qu’il dort beaucoup et qu’il ne fait pas la différence entre le jour et la nuit. En revanche, la nuit, au lieu d’éclairer avec une lumière forte, mieux vaut le nourrir dans une semi-obscurité. L’alternance lumière du jour/ obscurité, l’aidera dans l’acquisition de ses repères.
Routines : mettre en place relativement rapidement une certaine « routine » : repas, siestes, promenade, jeux, bain… La régularité dans le déroulement des journées est bénéfique pour le tout-petit. Non seulement elle le sécurise, mais elle l’aide aussi à acquérir des repères. Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas quelquefois déroger à la règle, notamment le week-end lorsque les activités de la famille sont un peu moins régulières que la semaine…
Chut bébé dort : Veiller à ce que l’enfant puisse dormir au calme sans être sans cesse dérangé. Ce n’est pas toujours évident lorsqu’il y a des aînés, et/ou lorsque le bébé n’a pas sa propre chambre. Dans ce cas, on peut opter pour un couffin que l’on déplace dans une pièce calme lorsque l’enfant s’endort.
Maintenir un climat de sérénité : dès tout petit, l’enfant est sensible au climat qui l’entoure : calme, stress, agitation, bruit… Si vous êtes calme, serein, confiant… et que vous entourez votre enfant de toute l’affection dont il a besoin, votre enfant dormira d’autant mieux.
Ne pas se précipiter dès qu’il pleure : l’enfant peut se réveiller quelques instants entre deux cycles de sommeil, mais cela ne veut pas dire qu’il ne va pas se rendormir : si vous intervenez trop vite, vous lui ôtez toute chance de se rendormir seul. Vous allez alors le prendre et le réveiller complètement, éventuellement le nourrir alors qu’il n’en a pas forcément besoin… Par ailleurs, chez le tout-petit, on peut facilement confondre sommeil paradoxal et état d’éveil: l’enfant paraît agité, on a l’impression qu’il est réveillé mais en fait il dort profondément. Pour ne pas se tromper, le plus simple est de toujours attendre quelques minutes avant d’intervenir, afin d’être sûr que l’enfant est bien réveillé et qu’il ne va pas se rendormir. Bien sûr cela ne veut pas dire qu’il faut le laisser pleurer longtemps…
Les signes de fatigue : Apprendre à reconnaître les signes qui montrent qu’il est temps de coucher votre enfant : il baille, ses yeux commencent à se fermer, il est agité, il pleure, il suce son pouce, il réclame sa tétine… Il est important de le coucher à ce moment là.
Autonomie : Il est important de lui apprendre à s’endormir seul : certes il est bon et agréable de laisser notre enfant s’endormir dans nos bras, ou sur le sein pendant la tétée, et il ne faut surtout pas se priver de ces moments magiques où on peut le cajoler et le voir si bien. Cependant, il faut éviter que cela ne devienne systématique. Il est en effet important qu’il apprenne à s’endormir seul dès les premiers mois. Il ne faut donc pas toujours attendre qu’il se soit endormi avant de le coucher.
Il a fait sa première nuit ? : félicitez-le, montrez-lui que vous êtes contents, cela ne pourra que l’encourager à continuer…