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Consciente de la recherche de qualité dans le choix de modes de garde par les parents, Alexia de Bernardy a créé un mode de garde ludo éducatif dédié aux enfants scolarisés. Dans les maisons Filapi, les enfants de 3 à 10 ans sont accueillis hors du temps scolaire (après l’école, mercredi et vacances scolaires) dans un environnement de qualité. Ce service est référencé comme une « Bonne pratique » par l’Observatoire de la Parentalité en Entreprise.

« Une femme sait toujours l’heure qu’il est pour elle et pour ses enfants. Elle vit dans la programmation de deux temporalités décalées et simultanées. Elle se contorsionne pour conjoindre en elle ces temporalités. Temps social, professionnel, temps des enfants, de la famille. » Sylviane Giampino, les mères qui travaillent sont-elles coupables ?



 

Concilier vie de famille et vie professionnelle

L’organisation : gestion du temps et modes de garde

Le planning d’une mère qui travaille est aussi chargé que celui d’un ministre ! L’anticipation est indispensable. Le verbe qui revient dans la plupart des témoignages est celui de « jongler ». Jeanne a « l’impression de courir tout le temps ». Pour Virginie, « la clé de voûte, c’est le temps. », quant à Emily, elle estime que son « temps est compté. ». Son « maître mot, c’est l’organisation (…) Etre organisée au bureau, et être organisée à la maison, comme par exemple connaître les heures des supermarchés ouverts plus tard le soir, faire ses courses à la pause déjeuner, se faire aider pour les tâches ménagères, avoir une baby-sitter conciliante et disponible pour les soirs où il y a des dîners entre collègues. »
Pour les profs comme Alice, c’est les corrections et tout le travail à faire à la maison qui n’est pas facile à gérer quand on a des enfants. De son côté, Mélanie qui a repris une activité professionnelle depuis peu explique que le changement n’est pas encore tout à fait accepté à la maison : « il m’a parfois été clairement dit que je rentrais trop tard ! »

Choisir un mode de garde adapté à son organisation

Une mère qui travaille est une mère qui confie son enfant à un ou plusieurs professionnels. Elle commence par perdre un peu de la « toute puissance » de sa relation avec son ou ses enfants et doit apprendre avec eux la séparation. Avec travail rime donc mode de garde.

Les modes de garde varient en fonction des contraintes horaires des familles mais aussi de choix personnels…
De l’école combinée avec le centre de loisirs et la garderie du soir, à la crèche, la garde d'enfant à domicile (parfois deux pour éviter le problème des heures supplémentaires), la jeune fille au pair, en passant par l’aide plus ou moins occasionnelle des grands parents ; il n’existe pas de mode de garde universel. Chaque famille bricole son mode de garde « idéal », avec à chaque fois une recherche d’exigence en termes de qualité, de fiabilité mais aussi de souplesse…

La qualité : pour être serein et savoir son enfant bien entouré pendant leur absence. La fiabilité, pour pouvoir assurer au boulot. La souplesse quand la profession l’exige mais aussi pour assurer en cas de coup dur. Ainsi, Virginie, enseignante, évoque sa difficulté à gérer les imprévus : les enfants malades, les réunions, remises de bulletins et conseils de classe. De son côté, Ludivine explique : « j'ai dû retarder ma reprise du travail afin d'avoir un mode de garde unique pour mes deux enfants. »

Le mythe du temps partiel

Lucie explique : « J'ai fait mes choix de carrière bien avant d'avoir une famille cependant j'ai dû passer à 4/5ème pour pouvoir profiter davantage de ma fille. » Comme elle, la grande majorité des femmes que nous avons rencontrées évoquent le temps partiel. Il a tendance à être envisagé comme « La solution miracle ». Après avoir réfléchi et s’être assurées que ce choix ne grèverait pas le budget de la famille, certaines sautent le pas comme Virginie : « Avant, quand j'étais à temps plein, j’avais l'impression de ne rien faire correctement : ni mon rôle de maman : j'avais envie qu'ils s'occupent tout seuls pour aller bosser ; ni mon rôle de prof : car finalement j'avais l'impression de trop bâcler. »

Cependant, le temps partiel peut constituer un piège dans lequel bien des femmes s’engouffrent les yeux fermés. A part dans quelques professions (comme celle de professeur), le temps partiel n’est pas très valorisé dans le monde du travail et s’accompagne souvent d’une baisse de responsabilité mais pas toujours d’une baisse de charge de travail. Mal accepté par les collègues et la hiérarchie, il peut être le prétexte de déconsidération, mises à l’écart. Sur le plan personnel, il peut donner une impression de jongler encore plus et encore plus seul, car on se fait moins aider…

Est-ce à dire qu’il faut renoncer au temps partiel ? Bien au contraire ! Les mentalités doivent évoluer et chacun d’entre nous peut apporter sa pierre au moulin… Mais choisir le temps partiel n’est pas anodin sur le plan familial et professionnel, selon votre situation, il sera adapté ou pas.



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partage des taches   separation parent enfant   reprendre le travail  

modes de garde

     
     

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