Les tiques sont des parasites relativement courants que l’on associe communément à des problèmes que rencontrent nos chiens et chats domestiques. Mais les tiques peuvent s’attaquer à toutes sortes d’animaux et n’épargnent en rien l’être humain.
La contamination se produit dans des
lieux naturels que fréquentent les enfants : forêts, prairies, jardins, bocages, lande... Le risque est accru du printemps à la fin de l’automne.
Comme
les poux, les tiques se nourrissent du sang de leur hôte, mais elles peuvent également être un
vecteur de maladies, car certaines peuvent être porteuses de virus ou de bactéries en tous genres. Elles peuvent entre autres transmettre à l’être humain, et donc à nos enfants, une maladie infectieuse bactérienne appelée borréliose, souvent connue sous le nom de la
maladie de Lyme.
Les risques liés aux tiques
La maladie de Lyme est en
expansion à travers le monde pour différentes raisons :
- L’augmentation du nombre d’espèces-hôtes de tiques comme les petits rongeurs (souris, petits écureuils…)
- La disparition des prédateurs naturels des tiques du fait de l’activité de l’homme (déforestation…)
- Les changements climatiques….
Le nombre de tiques et de malades infectés semble en effet en augmentation en Amérique du Nord et en Europe. En Allemagne, on la considère comme un problème de santé publique et des panneaux de prévention existent sur les lieux de contamination (à l’entrée des forêts par exemple) et dans les pharmacies.
Son dépistage est difficile. Il n’y a en effet pas de test qui révèle avec certitude la possible infection. La maladie peut « dormir » longtemps dans le corps de la personne infectée et se réveiller sous des formes variées et changeantes des années plus tard et prendre une forme « chronique », c'est-à-dire d’une maladie qui dure longtemps. Ses symptômes peuvent la faire confondre avec d’autres maladies (sclérose en plaques, lupus…). C’est donc une maladie complexe avec des bactéries « invisibles » qui se baladent et muent dans le corps déjouant le système immunitaire, provoquant une grande diversité de symptômes qui peuvent se succéder plus ou moins rapidement : des arthrites, des manifestations neurologiques (sentiment de brûlures…), des paralysies faciales, des problèmes cardiaques, des méningites… Une fois diagnostiquée en phase avancée, un traitement long et à forte dose d’antibiotiques permet de soigner le malade. En revanche, cela ne l’immunise pas contre d’éventuelles d’autres piqûres de tiques infectées.