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La discipline positive
Le parent ou l’enseignant parfaits n’existent pas … mais la discipline positive peut être une approche aidante pour accompagner le développement de nos enfants. Des fondements aux outils concrets à tester dans la vie de tous les jours : 4 pages pour comprendre comment ça marche.
Les fondements de la discipline positive
La discipline positive repose sur les travaux d'Alfred Adler, psychothérapeute autrichien contemporain de Freud, qui est à l'origine de la psychologie sociale, de la psychologie positive et qui a beaucoup travaillé sur les principes de coopération. Selon lui, la première motivation de l'être humain est le lien social.
Son disciple, Rudolf Dreikurs, s'est ensuite employé à modéliser sa pensée.
Mais ce sont deux psychologues américaines, plus pragmatiques culturellement, Lynn Lott et Jane Nelsen, qui ont décliné les principes adlériens et défini comment les appliquer de façon plus concrète.
Pourquoi cette expression de discipline positive ? Discipline vient du mot latin discipulus, qui veut dire l'élève, et a donné le mot disciple en français : il permet de caractériser une personne qui s'attache à suivre un modèle. Positif fait référence à la capacité à regarder une difficulté comme une opportunité d'apprentissage. Quels sont les piliers de la discipline positive ? La discipline positive s'appuie sur 3 piliers fondamentaux : fermeté et bienveillance dans une dynamique d'encouragement. Au cours du siècle précédent, les deux premiers piliers se sont comme ignorés : de la soumission au pater familias historique (lien vertical), on est ensuite passé au règne de l'enfant considéré comme une personne, et injustement interprété comme capable de toutes les libertés. Avec la discipline positive, on réconcilie les 2 notions et on ajoute 1 troisième pilier:
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fermeté, car on ne remet pas en cause le respect des règles du monde adulte.
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bienveillance, pour rester connecté avec le monde de l'enfant. Le modèle passe de ce lien vertical à un modèle plus horizontal où on n'a pas forcément les mêmes droits entre adultes et enfants mais où l’on partage les mêmes valeurs. C’est sur cette base que l’on instaure un respect mutuel et une égalité sociale.
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encouragement, qui permet de développer la perception d'"être capable". On pratique facilement l'encouragement à l’âge de l’apprentissage de la marche par les enfants. Il semble en effet naturel pour les parents de voir leur enfant tomber. Ils l’encouragent immédiatement à se relever…et à réessayer. Mais, étrangement, plus tard, cette capacité à encourager les progrès tend à disparaître et souvent les adultes tombent dans le piège de se focaliser principalement sur les erreurs.
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L'objectif est donc de pouvoir exercer une autorité juste et bienveillante qui permette à l'enfant de développer des talents qui lui seront utiles toute la vie, parce que ce sont des compétences psycho-relationnelles fondamentales :
- être autonome, optimiste, ouvert d'esprit, enthousiaste, créatif, heureux, fiable, humble…
- avoir confiance, des valeurs, le sens de l'effort, de l'humour…
- savoir oser, partager, écouter, rebondir, aimer, gérer son stress, prendre du recul, dire non, ne pas être parfait, pardonner…
- se connaître.
Les parents comme les enseignants classent ces compétences-là comme prioritaires dans leurs objectifs de transmission par rapport à l'acquisition de compétences académiques. Et pourtant nos enfants pensent que nous mettons les notes comme priorité : une vraie divergence de ressenti. |
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